mercredi 19 décembre 2012

Antes el fin del mundo


 Avant de prendre la route nous passons à "quadra moto" le quartier des "repuestos" motos de Buenos Aires pour essayer de trouver des interphones . Embouteillages,  ciel gris, chaleur humide, la pollution bat son plein. Aujourd'hui les nombreux espaces verts dans, et autour de cette mégapole, n'ont qu'une fonction esthétique . Avant de rejoindre notre hôtel nous passons à "Dakar moto": un couple adorable Javier et Sandra offrent leur aide efficace aux motards qui passent. Javier s'occupe de la mécanique et Sandra de répondre aux questions des voyageurs indécis ou ignorants des dangers et lois argentins. Depuis hier nous avions changé de cap: Nous avions décidé de rejoindre la route 40 souvent difficile d'accès mais surtout très très ventée. Sandra nous la déconseille parce que nous n'avons pas suffisamment de temps si nous voulons être à Ushuaia dans les temps: Il faut souvent s'arrêter sur cette route à cause du vent et rouler doucement...Donc nous maintenons notre itinéraire initial, la partie ouest de l'Argentine qui longe l'Atlantique par la Ruta 3. Nous faisons encore une halte très sympathique à Azul à "la Posta  del viajero en moto".


 Jorge et Monica , argentins passionnés , ouvrent généreusement leur  atelier et leur  jardin anglais où broutent des dizaines de lapins, aux motards de passage du monde entier. La veille une fiesta avait eu lieu pour fêter les 20 ans de règne de la Posta.




Nous campons à côté de Vicente, un biker d'Afrique du sud qui a également une 1200 GS . Échange de tuyaux pour la suite de nos voyages respectifs! Jorge c'est promis nous n'oublierons pas de t'envoyer un immense drapeau français !
Jorge répare, Vicente observe 
 Longue étape jour suivant;  orage qui confirme l'étanchéité remarquable de nos combis, vent qui dévisse nos cervicales et muscle nos trapèzes à défaut de nos fessiers. La pampa dans toute sa solitude et sa désertude , mais les grands espaces sont toujours euphorisants. Arrivons à Viedma assez tard, en pleine tempête donc renonçons au camping. Mais 1 heure plus tard beau soleil. Nous apprenons peu à peu le climat changeant de l'été austral. Le lendemain, à l'entrée du campement à El Condor, paf la moto dans le sable, et le pied droit de Laroche reste coincé sous la bécane. Heureusement des ouvriers à côté nous viennent en aide rapidement. Même l'arrêt peut être redoutable pour les vieux. Christian a une belle entorse (mais ce n'est pas le petit pied qui bouge tout le temps Tibo). Un antalgique , un beau chausson serré fait par une infirmière/esposa experte et nous reprenons la route 
AIE AIE AIE




 Gopro en casque, la pampa secouée par des alizés féroces et la moto aussi nous atteignons en fin de journée la péninsule de Valdes. Premier contact dans le village de Puerto Piramides avec un mexicain très enthousiaste qui a une 1200 GS . Même moto, même combat. Nous glanons encore quelques renseignements sur le pays que ce monsieur connait bien. 

Renonçons à l'auberge de backpakers avec dortoirs séparés hommes/femmes. Sinon qui va masser la nuit les orteils de mon petit mari! De toute manière nous trouvons mieux : un habitacion con la cocina 3 fois moins cher que les hôtels moyens /prix de Puerto. Mardi 18 /12 patte folle oblige, farniente, internet et visite du pueblo . Si possible  rando demain, dans la péninsule VALDES, réserve naturelle , inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO...Après les baleineaux des fjords québèquois quels animaux marins allons nous découvrir avant la fin del mundo?